3.11.10

Là.

Et quand, de par ma fenêtre, j'entends un camion reculer,
Moi, c'est c'est Mozart art art que j'en antan.





Ma constance de gravier
entoure l'arbuste
impubère de mes erreurs.
Je démarre le moteur des raies de ciment
des souhaits de voitures itinérantes
Rue se perd sous mes pieds d'ongles rompus
Je tisse le sol entre deux lumières
je traverse.
Heurtez-moi
Sans le E pis en anglais
Hurt me
Le moteur essoufflé de crier d'instinct
Arrachez-moi les voit-elle
En anglais, pis sans les E
Les deux L bien trop près pour être parallèle
Un camion recule
La bouche de Fur Elise qui s'approche de mon lobe d'oreille
Ça s'entreprend dans ma tête comme les écrits pornographiques de Vian
Hurt me

Décevant
Parce que
Ça démarre
je redémarre
j'avance, je me relève
et je sais que je me heurte à toi.
Au plein centre d'une détresse de lavande
Fanée
Qui attend
Prestement, royalement peste
De toi

J'ai voulu rejoindre mes racines de pissenlit
et faire pousser sous ta terre de gravier
ma mauvaise herbe de provocante

1 commentaire:

  1. Charlotte,
    Je croyais que c'était mort ici.
    Ce ne l'est pas; c'est beau à l'infini.

    RépondreSupprimer