23.11.10

Poésie de sable contre les brises picturales.
L'exception peut, d'aigreur, régner où le subtil immatériel n'aspire qu'à souiller les faussaires.
On parle pour l'extase, pour l'expressionniste de l'âme.
La langue, agile et prétentieuse, caresse mes crocs de poète de désert.
Mes crocs, laborieusement raisonnables, sans relâche déchire la chair des astres.
Sans relâche. Pour souiller les chansons d'été, les faussaires et les mal-baisés.
La poésie de sable avec ses calomnies à la portée majeure des moyens imprécis.
Ma poésie de sable pour raffiner l'irréel éminément honteux.

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