9.2.11

Je suis le parc optimiste d’un quartier vieillissant




Marée de gueulards endormis
l'aigreur des somnambules affranchis
Où s'en sont-ils allés
Les mariés des illusions électives
la folie des rives nouvelles
Sont-ils morts
À l’abri des naufrages
mort de n’avoir rien
su
vu
pu
Et individu
elle ment.

Sont-ils voyeurs
Les insoumis à leur puisant
ce qui du moins les rendait vivant.
Sont-ils tous dans ce soir là
Faux poètes maudits
l'élan du politiquement correct
leur nez dans mes seins.
Je suis
À l’aube d’une barque
d’une construction de survivants
Un phare sur mes joues comme
si s'en était du visionnaire.
Sont-ils tous à la dérive

Où sont-ils,
ces autres
qu'on ne nomme
que loin de soi.
J'en trempe la plume de mon regard
dans le goudron
comme si s'en était de rien.
Sont-ils encore une conception
La convulsion du
time is out of joint
est ma tragédie des sans lumières.
J'enfile un reflux universel
comme si s'en était de l'avenir.

Sont-ils derrière moi

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